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Paris (AFP). La voie ouverte pour que l'UMP devienne Les Républicains

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Paris (AFP). La voie ouverte pour que l'UMP devienne Les Républicains
Le logo de l'UMP au siège du parti le 16 septembre 2014 à Paris - AFP/Archives
La voie s'est ouverte mardi pour le changement de nom voulu par l'ancien président Nicolas Sarkozy pour refonder l'UMP, qui doit devenir samedi Les Républicains, la justice ayant refusé de se prononcer en urgence sur une demande d'interdiction. Le tribunal de grande instance de Paris, saisi en référé (procédure d'urgence) par quatre partis ou associations de gauche et 143 particuliers, a en effet estimé que le "trouble manifestement illicite" et le "dommage imminent" invoqués par les plaignants n'étaient pas démontrés, renvoyant l'affaire à une éventuelle saisine d'un juge du fond. Pour le tribunal, les arguments échangés "relèvent du débat public" et les plaignants ne démontrent pas de "trouble personnel et direct". Nicolas Sarkozy devait selon son entourage réagir lors d'un meeting, près du Havre, mardi soir. Mais avant même l'annonce du jugement il avait jugé "invraisemblable" la procédure. "Nous sommes quand même dans un pays où la gauche cherche à fixer le nom du parti d'opposition. C'est notamment la fédération des élus socialistes qui a fait le recours devant la justice", a affirmé le patron de l'UMP, devant les députés de sa formation réunis comme chaque mardi avant les questions au gouvernement. Il s'agit exactement de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains. Les plaignants ont fait appel, a indiqué un de leurs avocats, Christophe Lèguevaques, et décidé d'engager parallèlement une action sur le fond, procédure qui prendra toutefois de longs mois. Concrètement, cet appel ne devrait pouvoir être examiné avant samedi. "Au congrès, ils feront comme ils voudront", a admis Me Lèguevaques, alors que les adhérents de l'UMP sont appelés à voter jeudi et vendredi sur les nouveaux statuts et nom du parti. Le Mouvement républicain et citoyen (MRC), un des plaignants, a dénoncé la "confusion dangereuse" créée selon lui par ce changement d'appellation. - 'Choisir son nom' - Daniel Fasquelle, trésorier de l'UMP, présent au Palais de Justice de Paris, s'est félicité: "La devise de notre République c'est Liberté, Égalité, Fraternité. Eh bien aujourd'hui c'est la liberté qui triomphe, la liberté pour l'UMP de pouvoir choisir son nom, Les Républicains. Bien évidemment il ne s'agit pas d'exclure qui que ce soit et demain ceux qui ne sont pas membres de notre mouvement pourront se considérer républicains". Les plaignants reprochent au parti de l'ex-président de "s'approprier un bien commun" avec ce nouveau nom et d?exclure ainsi du champ républicain les citoyens d'autres bords politiques. "Les Républicains ce sont tous les Français et aucun parti quel qu'il soit n'a le droit de se l'approprier", a insisté Me Léguevaques après la décision. Mais ils devaient démontrer en quoi ce changement violerait la loi. Ils ont argué que l'UMP se livrerait notamment à un "dénigrement indirect" des autres formations politiques. Et que le dépôt par une agence de communication proche de l'UMP de trois logos représentant cette nouvelle "marque" viole le droit des marques. Deux points sur lesquels le tribunal a refusé de les suivre, estimant là encore que seuls les juges du fond pouvaient se prononcer. Les avocats portant la plainte avaient assuré que leur démarche n'était pas politique. Mais la présence de partis de gauche et de figures socialistes, comme les anciens ministres Jean-Louis Bianco ou Christian Sautter, parmi les plaignants, avait fait dénoncer une manoeuvre politique à l'UMP, dont le directeur général, Frédéric Péchenard, avait fustigé "un coup politique honteux". L'ancien président de la République, qui entend faire des Républicains une machine de guerre pour la reconquête de l'Elysée en 2017, a souhaité cette transformation du parti notamment pour tourner les pages difficiles de l'affrontement Copé-Fillon qui a suivi sa défaite à la présidentielle de 2012 et de l'affaire Bygmalion, système présumé de fausses factures durant sa dernière campagne présidentielle.
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