Les personnels dénoncent la présence d'un « caïd » qui mène les autres détenus, et l'absence de réaction de leur hiérarchie, qui cède à toutes les revendications des prisonniers.
Reprenons les faits :
Mercredi dernier, une vingtaine de détenus refusent de réintégrer leur cellule. La direction de l'établissement cède finalement à leurs revendications. D'un claquement de doigt le prisonnier « meneur » donne le signal et chacun rentre alors dans sa cellule.
Le lendemain une surveillante est menacée après avoir refusée les avances sexuelles d'un détenu, qui a déjà été signalé comme ayant un comportement dangereux, mais qui circule librement dans la prison.
Dimanche soir, c'est un surveillant qui a été brutalisé par un détenu et qui a exigé que le caïd de mercredi soir, viennent pour négocier la possibilité, avant d'aller au quartier disciplinaire, de faire un bisou à son co-détenu.
C'est aussi un détenu actuellement jugé pour avoir déjà agressé 2 surveillants, dont les personnels signalent sans succès le comportement dangereux ; ou cet autre, qualifié « d'extrêmement dangereux », qui est encadré à Condé sur Sarthe par 4 personnels en tenue « pare-coup », là ou dans sa précédente prison, ils étaient 6 pour l'encadrer.
A l'approche des fêtes de fin d'année, la tension monte toujours dans les prisons. Cela semble particulièrement vrai, et particulièrement tôt, cette année à Condé sur Sarthe, prison présentée comme la plus sécurisée de France, mais où il n'y a pas de directeur.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.