L'affaire fait grand bruit : des contrôles réalisés à bord des bus de la ligne 61 entre Lion-sur-Mer, Ouistreham et Caen (Calvados). Ils feraient état du nombre de migrants prenant place dans les véhicules. Un procédé que dénonce le syndicat CGT, qui a décidé de porter le sujet lors du dernier Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l'entreprise, le 27 avril 2016. Il évoque des "manœuvres inhumaines et scandaleuses" et "des missions qui incombent aux forces de l'ordre".
Des informations jugées utiles par la préfecture
La préfecture du Calvados, désignée dans un premier temps comme l'initiateur de ces contrôles, dément avoir ordonné ces signalements, tout en reconnaissant que ces informations sont utiles à la police. "Des signalements venant des opérateurs de transports publics sont spontanément remontés auprès des forces de l'ordre. [...] A la suite de ces signalements, des contrôles ont été opérés par la police nationale, aidée de la police municipale et de la police aux frontières (PAF) qui avaient signalé la présence d'étrangers en situation irrégulière sur le réseau de transports urbains. Des usagers s'étaient également inquiétés de la présence de passagers sans titre de transport sur certaines lignes du réseau", relate la préfecture dans un communiqué.
Lutte contre la fraude
Bruno Guégan, directeur du réseau de transport Twisto, ajoute que la décision a été prise en concertation, et répond à plusieurs impératifs, la sécurité et la lutte contre le fraude :
Il s'étonne que les syndicats dénoncent une situation qui date de deux mois, quand ils avaient eux-mêmes alerté sur ces problèmes d'insécurité sur la ligne :
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Le syndicat alerte sur le problème mais s'indigne quand on veut le quantifier et en mesurer l'évolution : curieuse incohérence ...