En mars 2014, sa fille de 14 ans consulte l'ordinateur de son père pour y chercher des recettes de cuisine. Dans l'historique, elle trouve des sites pornos ainsi que des photos d'enfants nus dans la corbeille. Des petites filles âgées de 6 à 8 ans sont photographiées nues, jambes écartées, parfois avec un homme et lui tenant le pénis. L’adolescente, choquée, n'ose pas en parler. Mais, avec le temps, elle remarque qu'il y a de nouvelles photos et, en décembre, elle se confie à sa mère. Celle-ci tente une discussion avec son mari qui s'y refuse.
« Chez lui, il avait enlevé la porte de la salle de bain »
En juillet 2015, ses parents se séparent et l'adolescente raconte : « Chez lui, il avait enlevé la porte de la salle de bain et le rideau de douche car cela « gênait ». Il arrivait qu'il me regarde prendre ma douche. Mon amie venue une fois l'a vu se promener tout nu. Malgré cela, il n'a jamais eu de geste déplacé. » L'homme a comparu le mardi 3 mai 2016 devant le Tribunal de grande instance de Caen pour détention d'images à caractère pédopornographique.
« Je ne suis pas un prédateur. Je suis un naturiste »
A l’analyse de l'ordinateur, dans un premier temps, les enquêteurs ne trouvent que des fréquentations de sites nudistes. Les fichiers recherchés ont été effacés. Néanmoins quelques extraits ne laissent aucun doute. Le prévenu se justifie : « Je ne suis pas un prédateur. Je suis naturiste. En consultant ce genre de sites, des fenêtres apparaissaient, je cliquais, car je n'y connais rien, et ça en rajoutait. Ni les enfants, ni les ados ne m’excitent. J'ai regardé, c'était sans doute de la curiosité malsaine. »
Le prévenu, agent de maîtrise dans un collège
De la littérature érotique subversive entre adultes et enfants, allant jusqu'à la torture a également été téléchargée. « Je n'ai pas accédé volontairement à cette histoire. » Le prévenu est agent de maîtrise dans un collège depuis très longtemps, mais il ne fréquente pas les élèves.
Il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et de 24 mois de mise à l’épreuve. Les scellés sont confisqués. Interdiction lui est faite d'approcher un mineur. Par mesure de précaution, le tribunal demande à l'administration de juger le maintien ou non de l'employé dans son poste.
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