Après les attentats de Paris, tous les élus locaux avaient été sollicités par l’État, pour "faire remonter" les éventuels cas de basculement de jeunes gens dans un radicalisme violent, qu'ils pouvaient détecter dans leurs communes.
Alors qu'ils se retrouvent souvent démunis face à cette demande, un séminaire sur la "radicalisation islamiste", animé par des spécialistes parisiens, lundi 30 mai 2016, à Alençon (Orne). Environ 250 personnes étaient présentes.
Une vigilance de tous
A l'initiative de la préfecture, "qui ne peut pas agir seule" a expliqué la préfète, ce séminaire a réuni des élus, mais aussi des forces de l'ordre et des personnels des services de l’État, des services sociaux, et des collectivités, pour les aider à mieux repérer d'éventuelles dérives. Jean-Pierre Blouet, maire de Bagnoles de l'Orne, et Gérard Lurçon, maire de Saint-Germain-du-Corbéis :
La vigilance est également de mise dans les établissements scolaires. Thierry Mathieu est le proviseur du lycée Alain à Alençon :
L'objectif de cette journée est d'informer et de former, d'apporter des réponses aux questions des acteurs de terrain, mais aussi de développer une collaboration plus étroite entre les sevices de l'Etat et les communes et intercommunalités, dans un but de prévention, de détection, et de prise en charge des cas avérés de radicalisation.
Dans l'Orne, une cellule de suivi des cas de radicalisation se réunit chaque mois entre les procureurs, l’État et le Conseil départemental. Une autre entre l’État et les forces de l'ordre, se réunit chaque semaine.
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