Dans quelques jours, Alain de Robichon cueillera les pommes de ses arbres. Pas pour en faire des confitures ou du cidre, mais bien pour assurer l’entretien de rigueur. “Quasiment toutes les espèces d’arbre peuvent pousser selon l’art du bonsaï”, assure-t-il. “Hêtres, chênes et donc des arbres fruitiers... l’espèce du bonsaï, ça n’existe pas. Seuls quelques uns sont difficiles à nanifier, comme le noyer.”
Culture artistique
Comme 21 autres passionnés dans la région, il est membre du Club bonsaï de Basse-Normandie. Tous se réunissent à l’école Jacques Prévert à Ifs, le deuxième vendredi de chaque mois. Depuis 1992, les conseils des uns pour les autres sont à l’ordre du jour chez ces botanistes chevronnés. Ils sont quelques uns à compter plus de 100 bonsaïs chez eux. Ils se donnent les bonnes adresses pour savoir où réaliser les meilleures acquisitions ou comment récupérer des plants de pépinière qui ont déjà cinq ou six ans. Bien souvent ces derniers sont cultivés en France, en Espagne ou au Pays-Bas. Les importations de Chine ou du Japon s’avèrent compliquées à cause des normes phytosanitaires.
“Les bonsaïs dans les supermarchés, il faut les y laisser même si le premier que j’ai acheté et que j’ai toujours d’ailleurs, est un orme de Chine qui a 60 ans qui vient de là”, explique Alain de Robichon qui en compte désormais 150 dans son jardin. “Mais ça a marché parce que je me suis fait conseiller, sinon il serait mort.” Les membres du club sont plusieurs à rappeler qu’un arbre est fait pour vivre en extérieur. “C’est donc pareil pour un bonsaï qui a besoin de trois éléments essentiels : l’eau, l’air et la lumière naturelle”.
Pratique. Atelier bonsaï, samedi 25 octobre (9h-17h) à la salle des fêtes de Donnay près de Thury-Harcourt.
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