Devant une salle pleine majoritairement remplie d'élus, Nicolas Mayer-Rossignol a commencé par évoquer ce qu'est la Région, ses compétences, ses moyens. Mais l'échange avec la salle a vite dérivé vers la réforme territoriale sur toutes les lèvres. Le président a posé les bases : "La Haute-Normandie, ce sont 1,8 millions d'habitants et deux départements ; la Basse-Normandie, ce sont 1,4 millions d'habitants, trois départements et un territoire plus vaste."
Une coopération déjà poussée
L'élu socialiste a d'abord été rassurant sur le changement à venir : "Avec la Basse-Normandie, nous n'avons pas attendu la réforme pour travailler ensemble. Pour nous, ce n'est pas une révolution, mais une évolution forte. Il n'y a pas une région qui ait fait plus que nous le choix de la coopération. Par exemple, quand nous parlons de tourisme au Japon, on ne parle pas de Haute ou de Basse-Normandie, simplement de Normandie."
"Ne pas survendre la réforme"
Pour clore son introduction, Nicolas Mayer-Rossignol a mis en garde : "Est-ce que la réforme va générer des économies ? Je crois qu'il ne faut pas survendre cette réforme. nous pourrons générer des économies dans les politiques que l'on sera capables d'harmonser ou en mutualisant les achats et en créant ainsi des effets d'échelle. Mais les régions françaises ont la particularité de ne représenter que 2% de la dépense publique nationale."
Des dettes mises en commun
La première question d'un élu de Caudebec a marqué une inquiétude : "Sur l'endettement, la Basse-Normandie est-elle aussi bien gérée que nous ?" Réponse du président : "Sa capacité de désendettement est supérieure à la moyenne nationale. Mais l'endettement par habitant est inférieur en Haute-Normandie et lorsque l'on mettra les dettes en commun, la dette par habitant haut-normand va nécessairement augmenter et inversement en Basse-Normandie."
Face aux nombreuses autres questions, Nicolas Mayer-Rossignol a également plaidé pour le renforcement des compétences développement économique - formation professionnelle - transports en commun, ainsi qu'au transfert de la compétence collèges, jusqu'ici acquise au Département : "Mais il faudra que le transfert de compétences s'accompagne des moyens pour correspondants!"
La réunion, marquée par de nombreux applaudissements, a surtout prouvé que la fusion était déjà assimilée par les habitants.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.