Un peu plus de 28 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, les molécules radioactives échappées dans l’atmosphère ont pour la plupart disparu. Mais pas toutes, à l’image du césium-137, cet élément que l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro) installée à Hérouville, entend mesurer au travers d’une campagne de prélèvements volontaires lancée en octobre.
“Nous en appelons à la participation citoyenne, non seulement des Bas-Normands, mais aussi de tous les Français, notamment ceux qui habitent en Corse, dans la région de Nice et en Alsace où les concentrations de césium-137 ont été les plus importantes dans l’Hexagone”, indique Mylène Josset, coordinatrice à l’Acro.
“Nous cherchons des prélèvements comestibles via les denrées alimentaires comme les légumes des jardins ou les mûres des bois, et des prélèvements environnementaux comme les lichens des troncs d’arbre ou les champignons”, explique Guillaume Rougier, chargé d’étude. Les données récoltées permettront d’établir une cartographie précise des concentrations de césium-137 et donc de savoir quels sols restent contaminés 30 ans après.
Pratique. tchernobyl30.eu.org
Entretien avec deux membres de l'Acro
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