C'est le point numéro 17 à l'ordre du jour. Celui censé mettre un terme à des mois de luttes politiciennes sur la gestion, rigoureuse ou non, de Caen durant le mandat de Philippe Duron (PS), aujourd'hui dans l'opposition après la victoire de Joël Bruneau (UMP), en mars 2014.
La Chambre régionale des comptes indique que « durant la période examinée, la Ville a maîtrisé ses dépenses de fonctionnement. L'autofinancement a permis la réalisation de la programmation d'investissements adoptée début 2010, tout en poursuivant la réduction de la dette commencée avant 2008 ». « Un brevet de bonne gestion pour la mandature de gauche », soulignait quelques instants avant le début du conseil municipal, Philippe Duron entouré de nombreux anciens adjoints.
Et le député du Calvados de rappeler que l'encours de la dette a été ramené, durant son mandat, de 105 millions d'euros à 96 millions d'euros.
Un bilan qui contraste avec les accusations de la nouvelle équipe qui, en juin dernier, taxait les anciens élus d'avoir dressé un compte administratif 2013 « en trompe l'oeil », indiquant même qu'il manquait 2 millions d'euros pour payer les salaires des agents.
Ni plus ni moins que « de l'enfumage », pour Philippe Duron.
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