Président d'une région où les deux départements sont désormais acquis à la droite, Nicolas Mayer-Rossignol a analysé avec forcément beaucoup d'attention les résultats de dimanche dernier. Et alors que les différentes composantes de la gauche, au niveau local comme national - Parti Socialiste, frondeurs, écologistes, communistes - se rejettent la responsabilité de la défaite, Nicolas Mayer-Rossignol rappelle que la déroute de dimanche dernier n'est pas que celle du Parti Socialiste.
"C'est la défaite de toute la gauche. Du Parti Socialiste, bien entendu, mais est ce que la régression du PS s'est traduite par des reports sur les autres partis de gauche ?" Une question à laquelle l'élu répond par la négative : "Il y avait huit conseillers départementaux Front de Gauche jusque-là. Il n'y en a plus que quatre."
La défaite du Parti Socialiste, oui, mais pas seulement. Nicolas Mayer-Rossignol pointe également la division entre différents partis de gauche pour expliquer la défaite : "Quand la gauche fracture, c'est la facture", scande-t-il. Un avertissement neuf mois avant des élections régionales où l'élu se présente comme tête de liste.
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